ANALYSE DES CONTES.


LE ¨PETIT CHAPERON ROUGE.

Est une enfant, elle commence néanmoins à avoir des responsabilités : dans le conte elle s'en va toute seule dans la foret pour aller rejoindre sa grand-mère, cette imprudence donnera lieu au péripéties de conte. On a déjà un enseignement sur la prudence élémentaire à avoir : on a l'impression qu'un des objectifs de ce conte est de responsabiliser les enfants, à se rendre compte de leur imprudence. Comme dit précédemment, le petit chaperon rouge représente l'innocence de l'enfance, c'est une petite fille ingénue et inconsciente des dangers autours d'elle. Cela va l'amener à se mettre en danger, elle et sa grand-mère. Lorsqu'elle a des choix à faire elle prend le mauvais : de cette manière elle réagit très mal face au loup. Cette réaction peut être due au complexe d'Œdipe, en effet elle n'écoute pas sa mère, et semble confiante face au loup, l'absence de figure paternelle fait du loup le seul personnage masculin du conte. Il est donc normal qu'elle se fasse duper si facilement par le loup

Le loup Pour le personnage du loup (pris métaphoriquement pour l'homme « pervers » ou « vicieux » de façon presque explicite), les intentions qu'il affiche sont des intentions pernicieuses, camouflées, il évite surtout de se démasquer trop vite, La morale met d'ailleurs en garde contre le comportement ambigu que peuvent avoir certains individus à l' encontre des autres.

La grande mère. La grand-mère dans le conte est très proche du petit chaperon rouge, c'est elle qui lui a confectionné son habit rouge. La couleur n'est pas anodine dans le sens où le rouge peut faire référence, dans le contexte de l'époque, à la violence et à la passion. C'est à cause d'elle que le petit chaperon rouge se met en chemin. En effet elle est malade, et elle a besoin des soins de sa fille. Par rapport à la mère, la grande mère est beaucoup plus présente dans le conte. C'est donc elle qui représente la figure maternelle. Elle apparaît comme faible ; La grand-mère sert au conte, à l'histoire. En effet sa présence est indispensable puisqu'elle permet au loup d'inventer tout un stratagème afin de piéger le petit chaperon rouge.

LES TROIS PETITS COCHONS.

Les trois petits cochons mettent en scène l'opposition entre le principe de plaisir et le principe de réalité,

Le premier petit cochon décide de se fabriquer une maison en paille, la solution la plus facile
Ce petit cochon représente toutes les personnes qui vivent au jour le jour, sans se soucier de l'avenir. En faisant un parallèle avec l'effort d'étudier, cette image correspond à l'enfant qui ne fait pas ses devoirs et se limite à copier lors des examens. Son manque de travail et d'implication finira par lui jouer des tours.

Le deuxième petit cochon décide, lui, de construire une maison en bois

Il représente toutes les personnes qui, bien que capables de beaucoup mieux, ne cherchent pas à se surpasser. Ce sont les enfants qui réussissent sans étudier : ils sont conscients de leurs compétences mais appliquent le « principe du moindre effort ».

Le troisième petit cochon qui choisit de construire sa maison en brique

Il représente toutes les personnes qui se lancent des défis, et se battent de toutes leurs forces pour les réaliser. Il symbolise la persévérance et la capacité à fournir des efforts. Ce sont les enfants qui montrent de la volonté et travaillent pour réussir.

Le loup représente l'adversité.

Toujours avec le parallèle des études : les enfants qui n'ont pas l'habitude d'étudier et de faire des efforts finiront, tôt ou tard, par être vaincus par le loup. Au fur et à mesure que l'effort à fournir pour réussir à l'école devient plus important, seuls ceux qui ont développé une capacité à travailler réussiront.

La morale du conte des « Trois Petits Cochons » est que, quel que soit l'objectif, avec de l'effort et du travail, tout est possible !

PEAU D'ANE.

L'inceste est le thème central autour duquel gravite la morale de Peau d'âne. L'inceste, qui est ici incarné par le roi et symbolisé par la peau d'âne, qui veut dire souillure ou encore "rendre impur" : il désigne toute rapport sexuel entre les membres d'une même famille. Dans Peau d'âne, il y aurait inceste entre un père et sa fille si la princesse venait à se marier au roi.

En psychanalyse, on utilise l'expression "complexe d'Électre" pour parler de l'inceste. Toutes les civilisations humaines condamnent l'inceste comme un acte inhumain. Dans Peau d'âne, le roi utilise la promesse qu'il a faite à sa femme sur son lit de mort comme un prétexte pour consommer l'inceste, et ce sans aucun remord. Il est aidé par un druide.

Dans nombre de contes, revêtir la peau d'un animal permet de ne pas perdre son âme.

La fée marraine est la garante de la morale. Elle rappelle à la princesse qu'on aime ses parents mais qu'on ne les épouse pas. La souillure que représente l'inceste est symbolisée par la peau d'âne que la princesse doit porter pour fuir.

LE VILAIN PETIT CANARD.

Accès à un système de valeurs: Ce conte met en scène le rejet de celui qui est différent. Aucun ne prend la peine d'essayer de le connaître, de le comprendre de le rencontrer. Tous en restent à l'apparence. Seul le paysan échappe à cette règle et montre de la compassion envers l'oiseau abandonné de tous. Ce texte incite donc à revoir notre attitude vis à vis de l'autre car c'est au petit canard, à sa solitude et à sa tristesse que le lecteur est amené à s'identifier.

C'est le récit de la transformation qui montre comment l'enfant, en grandissant, doit apprendre à se connaître lui-même et s'accepter tel qu'il est, même si son entourage lui renvoie de lui-même une image négative et ne l'aide pas à développer l'estime de soi.

On peut aussi y voir un aspect initiatique moins général : une différence (objective) peut être motif de moquerie et d'exclusion, soit un handicap, et devenir, avec le temps ou selon le point de vue, un atout, un objet valorisant, un motif de reconnaissance.

Ce grand classique pose toute la question de la différence, des préjugés, du rejet, de la transformation physique liée à l'adolescence et de la recherche identitaire.

LA BELLE AU BOIS DORMANT.

MAITRISE DE L'ADOLESCENCE. L'adolescence est une période de changement important et rapide caractérisé par des périodes de frénésies et des comportements dangereux pour SE PROUVER qu'on existe !! Pendant les mois qui précèdent les premières règles, et celles qui suivent, les fillettes sont passives, comme endormies et se replient sur elle-même. C'est devenu la période de la découverte SEXUELLE ; Dans le conte c'est la découverte du FUSEAU. Le PERE en voulant contrecarrer le sort de la mauvaise fée, dit qu'il ne veut pas que sa fille devienne femme. «Cette Belle au Bois Dormant est une image qui sommeille dans le cœur de tout homme. C'est en effet un conte très riche. Il débute par une profonde régression jusqu'au canniba­lisme du stade sadique-oral, mais s'élève aux formes supérieures de la sublimation et de la totale réalisation. Il convient donc d'ajou­ter que la Belle au Bois Dormant est le symbole de l'anima qui s'éveille par un baiser. Les hommes doivent éveiller leur anima qui dort.

La rencontre est pré­vue de tout temps «Est-ce vous mon prince ? Vous vous êtes bien fait attendre ». Et son «éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin ». Ceci est l'image de l'âme qui s'éveille à la présence de la réalité suprême. La fine pointe de l'âme peut seule sentir le contact avec l'infini. La révélation de son être est éclatante et resplendissante, aussi a-t-elle toujours été nommée l'illumination.

CENDRILLON.

Est bâti sur la rivalité fraternelle. CENDRILLON, veut dire « vivre parmi les cendres » est une expression qui s'appliquait à la personne qui occupait une position inférieure. CENDRILLON expose aussi la régression né­cessaire à l'analité pour se délivrer de la mau­vaise mère. Face à la division de la mère en deux (la bonne morte et la mauvaise marâtre) la fille d'un gentilhomme doit se rouler dans la cendre de sa mère. Elle en perd sa féminité et devient « un vilain cucendron ». La pantoufle de verre est celle qui laisse voir le pied qui est dedans ; elle aussi laisse au Prince son sexe à rem­plir. Et lorsqu'est retrouvé le pied pour cette chaus­sure, l'analité répand ses richesses. Dans la version de Basile, Cucendron tue sa première marâtre et l'on comprend mieux que si elle supporte tou­tes ces saletés et ces humiliations, c'est qu'elle les recherche pour expier son désir du père et sa volonté de tuer la mère. Le thème du pied fait à la coutume des petits pieds des nobles femmes chinoises, car la pantoufle de verre est aussi serrée que le vagin d'une vierge et les prétendantes se mutilent leur pied pour essayer d'y entrer.


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