UNUN PEU D'HISTOIRE.
LES FEMMES ET LES CROISADES.
Des histoires de femmes admirables relatées par des actes juridiques, des chroniqueurs tel Joinville. Les croisades aux XIIe et XIIIe siècles étaient de véritables voyages organisés avec des itinéraires et des étapes. La joie était au bout du voyage qui était autant extérieur qu'intérieur. On dépassait ses craintes, on embarquait vers l'inconnu.
Les femmes qui n'avaient jamais voyagé, jamais quitté leur village effectuaient un long périple pour découvrir de nouveaux paysages et des civilisations inconnues surtout celles d'Orient.
Elles bravaient le "qu'en-dira-t-on" et étaient de tous les milieux. Force est de constater que les femmes n'étaient pas totalement soumises à leur mari, qu'elles étaient fortes et audacieuses. L'une d'elles, Anne de Comnène, se battit aux cotés de son époux, porta la cotte de maille, un casque et tire à l'arc. Elle relate la première croisade 1095-1099, dans laquelle elle explique les conditions du voyage et dit " il faut bon cœur, bonne bouche et bonne bourse".
----BON COEUR car il faut aller au bout du voyage, certaines faisaient le vœux d'aller jusqu'à Jérusalem, mais prises de craintes renonçaient et payaient un pèlerin pour aller à sa place, ce n'est pas bien vu du tout!!!!
----BONNE BOUCHE cela signifie "garder les secrets" , ne pas se vanter, être discret.
----BONNE BOURSE car le voyage coûtait cher. L'image des TROIS BOURSES était souvent reprise: Une pleine de PATIENCE. Une pleine de FOI. Une pleine de FINANCE.
Ces femmes bravaient non seulement les tempêtes, les batailles ,la douleur, le froid, la faim, mais si leur homme ou leur fils devenait lâche, elles les invectivaient. Elles tremblaient mais avançaient.
Monique Damel. La Voie de l'Etoile. 


UN PEU D'HISTOIRE.
Chaque époque à son fléau, avant le sida, et le cancer ce fut la tuberculose, la variole, la peste, nos ancêtres du XII e siècle connaissent plusieurs fléaux.
En ce temps là, une trilogie les guette: --------les guerres privées ou royales avec les rapines des soldats -mercenaires allant piller, tuer, violer incendier. -------La disette, la famine, provoquée par les caprices de la météo. --------La maladie résultant du déséquilibre alimentaire et par la précarité de l'hygiène.
Les bons moines réputés si propres et astreints à une hygiène corporelle draconienne, s'ils se lavent les mains et le visage chaque jour, ne se lavent les pieds que le samedi et ne prennent que deux bains par an , à l'approche de noël et de pâques !!!!!
Comment s'étonner que les pires maladies se répandent si vite? De plus , à coté de la dysenterie, il a trois maladies principale: la lèpre, la bosse, l'ergotisme.
LA LEPRE: est entourée de nombreuses superstitions, on dit qu'ils sont" enfants du péché" ,ils sont isolés dans des léproseries et doivent s'annoncer par une " CRECELLE" ils sont appelés " LES LADRES" du nom de SAINT LADRE devenu LAZARE, qui était couvert d'ulcères et ressuscité par le Christ.
LA BOSSE: c'est la peste bubonique, c'est une tumeur qui se développe très vite et entraine une mort rapide.
L'ERGOTIME: provoqué par l'ergot du SEIGLE et qui se traduit par une horrible gangrène sèche, les membres deviennent cassant et sans saigner, ils tombent!!!
La PHARMACIE n'existe pas, ce nom vient de " FARMACIE" remède purgatif du XVIe siècle. La CHIRURGIE est inconnue. Il reste l'EGLISE et les saints!!
On va prier saint SEBASTIEN pour la peste et les maladies contagieuses, sainte CLAIRE et sainte ODILE pour les maladies de yeux et sainte APOLLINE pour les maux de dents.
Monique Damel. La Voie de l'Etoile.

LES CURES ETAIENT MARIES.
EUDES DE SULLY a dit" Nul prêtre ou chapelin ne doit garder dans sa maison aucune femme, si ce n'est sa mère, sa sœur. Il est formellement interdit dit-il, d'avoir avec eux un rejeton en raison de scandale" .
L'église, en ce temps là est entièrement intégrée au monde féodal. L'autorité de la lointaine Rome a longtemps était aussi théorique que celle du roi!!! A la fin du XIe siècle, GREGOIRE VII commence à peine à réagir, sa tâche sera difficile.
LES EVEQUES se conduisent en propriétaires terriens comme les seigneurs laïcs. Certains se passionnent plus pour la chasse et les orgies que par leur ministère. LES MOINES attirés essentiellement, par la richesse des monastères qui garantissent contre la famine, peuvent se montrer violents, sanguinaires et cupides.
Dans les paroisses, LE CURE, leur ressemble souvent, il n'est encore appelé que PRETRE ou CHAPELIN car desservant les chapelles, les églises commencent à peine à voir le jour. Le mot CURE apparait au XIIIe siècle c'est celui qui a la " cura animarum" le soin de l'âme.
Tout ce beau monde ne vit pas toujours dans la chasteté. L'Evêque loge une " évêchesse" dans son palais . Beaucoup de prêtres on des compagnes, des conjointes et des enfants, la situation n'est pas généralisée mais acceptée.
LES NOMS: Alevêque, L'Auprêtre, Chapelin, Capelan, Lecaplin, Cardinal, Chamoine, Doyen, Degas, Prestre, Prouveze.
Monique Damel. La Voie de l'Etoile.


ALLONS VOIR SI LA ROSE.
La rose est le symbole de l'amour. Créée, selon les anciens par Vénus elle-même, la rose avait été un objet de passion pour les Grecs et les Romains qui allaient jusqu'à couvrir de ses pétales, leurs tables et leurs lits.
Symbole de la pudeur, sur une table de banquet on plaçait un pot de roses recouvert d'un linge, chacun pouvait parler librement et se laisser aller dans la conversation, secret, médisance, tout était librement dit. A la fin du repas on ôtait le linge, silence et discrétion redevenaient, alors, la règle. Voilà pourquoi on dit d'un maladroit ou d'un indiscret qu'il « DECOUVRE LE POT AUX ROSES ».
Monique Damel. La Voie de l'Etoile.

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