EXAMEN DE CONSCIENCE.
EXAMEN DE CONSCIENCE.
EXAMEN DE CONSCIENCE.
Est ce que je me considère pauvre de biens matériels ? Possible, cependant, la plus grande pauvreté est celle du cœur. Nous pouvons avoir tout l'or du monde, si nous sommes des terres arides en amour, si l'autre nous importe peu, si le seul être qui mérite la compassion, c'est nous-mêmes, alors nous sommes plus pauvres que la personne qui a tout perdue et qui reste debout.
Est-ce que je me sens affligé par les événements de ma vie ? Certainement, si nous considérons les afflictions comme une disgrâce, un châtiment qui me mène à ressentir, tristesse et douleur. Lorsque nous essayons de consoler une personne, soyons attentifs à ce que ce ne soit pas une consolation pour soi. Soyons avec l'autre et aidons-le à voir que les affres vécus sont une bénédiction pour un renouveau.
Est-ce que je suis quelqu'un de doux ? Surement, si je ne suis pas violent en acte. Mais il y a une violence des paroles et des pensées, lorsque nous sommes en colère, qui pèsent plus que des coups physiques.. Soyons attentifs à ne pas blesser l'autre parce que nous souffrons, il est temps de faire un acte d'amour envers nous.
Est-ce que je suis compatissant envers l'autre ? Assurément à certains moments. Devant l'erreur de l'autre, nous sommes, bien souvent dans la réaction du jugement, rarement dans le pardon. N'avons nous-même jamais fait de faute qui nous ont été pardonnée ? Cela ne veut pas dire que nous devons tout accepter, seulement que la compassion envers la personne est nécessaire pour ne pas nourrir de rancœur, de haine contre l'autre et faire rentrer en nous un poison. Elle a agi avec son niveau de conscience de l'instant, alors pardonnons et passons notre chemin.
Monique Damel. La Voie de l'Etoile.